Des albums de littérature enfantine, sélectionnés pour leurs qualités, qu’on peut lire aux enfants à partir de 6 ans et qu’ils peuvent aussi lire seuls, ans sans limite d’âge supérieure
L’anti-abécédaire sans le A M. Escoffier K. Di Giacomo
Kaléidoscope 15,30€
isbn: 978-2-877-67742-4
Je suis sûre que vous aussi vous avez déjà joué a ça avec les pâtes alphabet de la soupe. On prend les lettres, on forme un mot sur le bord de l’assiette, on retire une lettre, ça donne autre chose. C’est ce jeu qui est exploité dans l’anti-abécédaire, comme le suggère l’image de couverture.
Ainsi, sans le A la carotte devient crotte, ce qui en soi est déjà assez savoureux. L’image montre un lapin occupé à matérialiser la transformation.
Sans le B, le bœuf fait l’œuf. Sur le plat, l’œuf, en l’occurrence. 26 doubles pages qui illustrent avec humour et une pointe d’absurdité chaque mot choisis. J’ai d’abord été séduite par l’idée de départ, ce jeu avec les lettres est assez inhabituel. Et puis, au fil des lectures, j’ai de plus en plus apprécié les illustrations, qui apportent des bribes d’histoires a chaque page. Sans le O, le gorille reste derrière la grille. Mais, en y regardant plus attentivement, le gorille, habillé d’un costume trois pièces, semble être le visiteur du zoo qui présente un couple d’humains avec un petit qui évoluent dans un ersatz de leur milieu naturel. Sans le K, les képis ont des épis, le gendarme semble d’ailleurs bien incommodé par cette mèche folle qui s’échappe de son couvre chef. Mais que vient faire là le chien, hirsute lui aussi, qui le regarde en coin de l’autre côté de la page?
Un album qui mérite qu’on prenne le temps de le découvrir, pour le savourer pleinement.
Mon chat personnel et privé spécialement réservé à mon usage particulier , Sandol Stoddard, Remy Charlip édition MeMo 15,90€
isbn: 9782352891376
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai souvent du mal à parler des livres qui me plaisent le plus. Celui là est sur mon bureau depuis des semaines. Je le lis, je le relis, je le lis à mes filles, je travaille avec. Plus je l’explore plus il me semble difficile d’écrire un billet dessus.
Il faut à la fois évoquer l’histoire, la beauté du texte et la très grande qualité de la traduction. Mais cela ne suffit pas encore, il faut aussi parler des illustrations, du choix pertinent des couleurs. Et puis, bien sûr, il faut dire un mot de l’histoire. C’est un enfant qui parle. Il parle de son chat, et des relations qu’ils entretiennent. SON chat. Celui qu’il possède, tout à lui. Il l’attrape, l’habille, le met au lit. Il l’abreuve de paroles. Des phrases autoritaires ou séductrices:
“J’ai dit met ton pull (et tiens toi tranquille)
j’ai dit reste assis
j’ai dit reste ici
j’ai dit joli minou minou minou
joli matou matou matou”
La première fois que je l’ai lu j’ai clairement entendu des voix de mères dans ce début de l’album. Des mères qui “dévorent” leur bébé de bisous, des mères qui le serrent dans leurs bras, qui le bercent de mots doux. Des mères normales qui parfois vont trop loin… Des mères comme vous et moi en somme.
Et bien sûr, l’enfant du livre va trop loin.
Le chat finit par remettre les choses à leur place:
“Et moi je suis mien oh oui mien de mien de mien
oh je suis à moi rien qu’à moi
oh je suis chat de chat de chat
et toi oui toi tâche de te souvenir de ça”
Soulagement, il est bon de se dire que les enfants, en grandissant, finissent par se libérer de leur mère.
Le chat va se définir, tel qu’il est. Ce qui conduit l’enfant à se demander qui il est, indépendamment de son chat. Double soulagement, on peut exister même tout seul, sans posséder autrui.
Le félin et le garçonnet vont bien sûr trouver un équilibre, parce qu’on peut être libre et indépendant tout en étant ensemble.
Fusionner ou non, tâtonner pour trouver sa place, on peut, bien sûr aussi voir dans cette histoire une représentation du couple.
Et quand je le lis à mes filles, je vois très précisément là dedans des relations fraternelles. Où chaque enfant peut s’identifier tour à tour au chat ou au garçonnet, heureusement, les rôles ne sont pas figés.
Cet album a été publié pour la première fois en 1962, mais des livres d’une telle qualité ne vieillissent pas.
Le cirque des illusions Un spectacle de papadon et Etsuko Watanabé 14,90€
isbn: 978-2226219947
Noir, blanc, brillant et mat, un spectacle fait de contrastes, dans l’univers iconographique du cirque.
D’abord, on se promène dans les images. On se demande où est le haut, où est le bas, on ne sait plus si on regarde un cercle ou une spirale et les chiens marchent à côté de leurs pattes.
Certaines illusions d’optiques sont très connues, d’autre demandent plus d’explications. Ça tombe bien, les explications se trouvent à la fin du livre. Alors on y revient, on scrute les images avec plus d’attention. Les enfants se demandent si c’est une vrai image ou une image vraie. C’est l’occasion de rappeler qu’une image peut être trompeuse. L’occasion aussi de s’interroger sur quelques notions mathématiques. Le haut et le bas pour les plus jeunes, les parallèles ou les comparaisons de tailles pour les plus grands. Un album qui met en mouvement les cerveaux des petits, je jurerais avoir vu celui de ma mouflette fumer à sa lecture…
Je crois que je me souviendrais toujours de la stupeur de ma mouflette, qui devait avoir environ deux ans et demis, quand elle a découvert que les adultes pouvaient aussi lire des livres. Elle était convaincue que les adultes ne lisaient que “dans l’ordinateur”. Ça m’a bien fait réfléchir à mes propres comportements de lecteurs quand elle m’a sorti ça, après tout, elle à grandit dans une famille où on se plaît à se considérer comme lecteurs et elle nous voit tout le temps le nez dans l’ordi… Humm…
L’âne de cet album à du trop fréquenter des gens comme nous. Des gens qui ont plus d’écrans que de livre. Il est tout surpris quand il voit le singe plongé dans son bouquin. Un truc qui ne fait pas “tooot”, qui n’envoie pas de texto et dans le quel il y a plein plein de mots.
Mais, qu’est-ce que c’est que ce truc? C’est un livre, lui explique le singe, avec patience.
Un texte court et percutant et des images terriblement expressives font mouche à tout les coups.
On jubile à la lecture de cet album, si drôle et tellement représentatif.
On ne le dira jamais assez, le bébé est une personne. Mais quelle
étrange personne quand même. Certains jours, il faut bien le dire, les bambins ressemblent plus à un genre d’animal polymorphe et des plus perturbant qu’à un humain civilisé.
Zagazou est un adorable bébé tout rose, au sourire charmant, qui fait la joie de Georges et Bella. Mais un jour… Il se transforme en un énorme bébé vautour aux cris stridents. Georges et Bella se demandent comment ils vont supporter ça mais un jour… Zagazou devien un petit éléphant turbulent. Mais un jour… de transformations en transformation, Zagazou n’en finit pas de déstabiliser ses parents, devenant chaque jour un animal différent, voire tout un tas d’animaux en même temps. Puis, il devient une grande chose hirsute, et cette phase là semble durer un peu plus longtemps que les autres.
L’identification fonctionne à merveille, les parents se reconnaissent à tous les coups dans le couple qui a à peine le temps de s’habituer au comportement de leur mouflet avant qu’il ne change de nouveau. Curieusement, les enfants, eux, ne se reconnaissent pas du tout dans cet étrange protagoniste en revanche… Tout au plus certains y reconnaissent leur petit frère ou leur petite sœur.
J’aime toujours autant l’humour de cet auteur et le dessin proche de la BD qui tombe juste avec à peine quelques traits. Il y a quelque chose de réjouissant dans les traits des personnages, tellement expressifs. A la fin l’histoire propose une pirouette, qui met l’histoire en perspective (et qui, il faut l’avouer, peut provoquer chez les parents une forme de spleen)
Pomelo grandit Benjamin Chaud, Rammona Badescu, Albin Michel jeunesse12€26 978-2226195661
Pomelo rêve 11€90 isbn:978-2-226-15-305-0
Pomelo est amoureux 11€90 978-2226140708
Pomelo est bien sous son pissenlit 11€90 isbn: 978-2226128430
Et tous les autres…
C’est rare, c’est même vraiment rare, que j’aime autant une série de livre. Et c’est plus rare encore que sur autant de titre, aucun ne me semble décevant.
Tomber sur un livre de Pomelo, c’est l’assurance de passer un aussi bon moment que le bambin à qui on lit, et ça, c’est déjà chouette.
Lire une histoire de Pomelo, c’est réfléchir, s’émouvoir, rire.
Je ne sais pas pourquoi je n’en ai pas parlé plus tôt. Je crois que je me disais que tout le monde connaissait déjà, vu que les blogs de littérature jeunesse en ont beaucoup parlé, surtout à la sortie du dernier, “Pomelo grandit” qui, il faut le dire, est particulièrement savoureux. Mais évidemment, en vrai, tout le monde ne le connait pas encore, et c’est dommage.
Donc, les présentations. Pomelo, c’est un petit éléphant de jardin. Il vit sous un pissenlit entouré des habitants du jardin: Gigi l’escargot, Gantok la tortue, les patates, les carottes, et Sylvio l’araignée. Il vit des aventures toute simples ou extraordinaires. Il se pose toujours plein de questions. Il trouve toujours des réponses poétiques ou philosophiques. Sauf quand il ne trouve pas les réponses… Mais peu importe, ce qui compte, c’est de se poser les bonnes questions. C’est subtil et plein d’humour et chaque lecture invite à discuter avec son enfant. On y croise des thèmes comme le désir de grandir, l’altérité, la confrontation à l’étrangeté.
Je crois vraiment que les enfants grandissent eux aussi, à la lecture de ces albums.
Dès mon premier billet sur ce blog, on m’a posé la question: Quels livres, pour quel âge?
Au départ, j’avais la ferme intention de ne pas y répondre.
D’abord parce que l’âge de l’enfant et l’âge du lecteur, ce sont deux choses parfois très différentes. Je vois régulièrement dans mon travail des enfants très lecteurs, qui, dès la section des moyens de crèche, peuvent écouter des histoires longues, comme “Max et les Maximonstres”. Et d’autres, moins habitués aux histoires, qui auront du mal à aller jusqu’au bout alors qu’ils sont en maternelle.
Je vois aussi des enfants, absolument pas sensibilisés, qui écoutent avec une grande attention un album long que l’on pourrait considérer pour les plus grands et je ne sais pas à quoi tient cette attention.
Je vois surtout des enfants, très nombreux, qui n’écoutent pas jusqu’au bout et je n’en conclue pas pour autant que le livre n’est pas adapté à l’âge.
Il y a plein de raisons de ne pas aller au terme de l’histoire, le mouflet peut avoir peur, être intéressé brutalement par autre chose, s’ennuyer, avoir besoin de gigoter (à ce sujet, vous pouvez consulter le petit guide sur Lire avec mon bébé, quelle drôle d’idée? que j’ai écrit pour l’association LIRE).
Mais s’il a choisit ce livre, s’il y revient éventuellement plus tard, peut-on dire qu’il n’est pas adapté à son page, au prétexte qu’il ne l’écoute pas de façon linéaire?
Il y a aussi les enfants lecteurs, sensibilisés, habitués aux histoires longues et complexes qui ont un grand plaisir à lire des livres tout simples, qu’ils écoutaient déjà plusieurs années auparavant.
C’est vraiment une idée d’adulte qu’un album puisse faire “trop bébé” pour un mouflet de quelques années.
Mais c’est une idée tellement souvent répétée que les enfants eux-mêmes finissent par l’intégrer et on les voit parfois se détourner d’un livre avec lequel pourtant ils pourraient avoir du plaisir parce que “ils ont passé l’âge”. Comme s’il était dévalorisant de s’intéresser aux livres pour les plus jeunes.
J’ai donc d’abord évité soigneusement de donner des indications d’âge sur mes articles de blog.
Mais rapidement la demande a été très forte pour que je mette au moins une fourchette.
En lisant l’article, il est parfois difficile de se représenter l’album et, tout de même, un livre destiné à des enfants de 5 ou 6 ans, ce n’est pas comme un album premier âge.
Les adultes, qu’ils soient parents ou professionnels, avaient besoin de repère.
Et je les comprends, moi-même, quand je vais sur des sites où il est question de roman, j’aime qu’on m’indique s’il s’agit plutôt d’un livre pour des enfants de primaire ou pour des adolescents.
Je me suis donc efforcée de répondre à cette légitime demande.
En m’appuyant sur mon expérience et sur ma connaissance des enfants.
Pour chaque album, je m’interroge. Alors voyons, l’autre jour à la PMI je l’ai lu à un petit de 14 mois, il était en joie… A la crèche, je me souviens bien, il était toujours demandé dans la section des grands, entre 3 et 4 ans donc… Humm, il faut que je mette un truc, il faut que je mette un truc, je vais mettre dès 1 an tiens. Ah mais oui mais non parce que si je fais ça les parents d’enfant de 3 ans penseront qu’il fait “trop bébé” pour leur enfant, c’est dommage quand même. Bon, je vais mettre les deux alors, “dès un an” et “dès 3 ans”. Et puis aussi “dès deux ans” au milieu pour faire bonne mesure…
Ne vous étonnez donc pas si vous voyez des fourchettes assez larges sur certains albums, à vous de voir en fonction des habitudes de lecture des enfants à qui vous destinez le livre.
On ma fait remarquer que je pêche parfois par optimisme. Je tague par exemple “dès 2 ans” un livre qui donnera souvent du fil à retordre à un enfant de cet âge. C’est peut-être du au fait que je vois dans certaines crèches des enfants à qui on lit quotidiennement et qui ne sont pas toujours représentatifs. C’est aussi parce que dans une pratique de lecture souple, où on tolère que l’enfant s’éloigne, tourne plusieurs pages d’un coup, joue en même temps ou prenne son doudou pendant la lecture, la palette de livres qu’ils apprécient est beaucoup plus large. C’est sûr que dans une lecture collective et plus coercitive, le choix de l’album est un problème bien plus prégnant pour maintenir l’attention du groupe.
Dans un cadre familial, il n’est pas question de lecture collectives. L’idéal sans doute est alors de laisser tout simplement l’enfant lui même choisir ses livres. Ce qui n’est pas toujours possible quand on veut faire un cadeau ou une surprise par exemple. Dans ce cas, je pars du principe que l’enfant à qui vous destinez le livre va grandir, et que s’il ne s’y intéresse pas tout de suite, il sera sans doute content de le redécouvrir plus tard.
J’avoue, j’ai tendance à penser qu’on devrait toujours avoir quelques livres d’avance, sous le coude, sait-on jamais!
Quoi qu’il en soit, les notions d’âge que je met ici ne sont qu’indicatives et je ne saurais trop vous inviter à vous en détacher. Surtout si c’est à la demande d’un enfant, bien sûr.
Retrouvez d’autres articles et réflexions sur la lecture à voix haute ici.
La colère de Banshee J.F. Chabas D. Sala Casterman 14,95€
isbn: 9782203024380
Banshee sort de chez elle, furieuse. Ses petits pieds nus embrasent l’herbe sèche, ses yeux étincellent, sa chevelure tremble. Dans son emportement elle provoque les éléments. Difficile de croire que c’est la petite fille qui serre sa poupée dans ses bras sur la couverture qui, avec toute la puissance que lui donne sa colère, terrorise les oiseaux, soulève les flots, arrache les rochers du sable.
Mais Banshee n’est pas une petite fille comme les autres, selon la légende Celte les Banshees sont des fées puissantes, dont le cri annonce une mort prochaine.
Pourtant son courroux n’est guerre différent de celui des enfants. D’ailleurs, grâce à l’habileté d’une mère il retombe aussi vite qu’elle était montée.
C’est rare les livres sur la colère qui traitent aussi bien le sujet je trouve. Et les illustrations, rehaussées d’or, sont belles comme un tableau de Klimt.
Pour avoir un autre avis (et voir des images de l’intérieur) un petit tour de l’autre côté du miroir
isbn: 2350211703
Bon, c’est la saison, impossible d’y échapper, les demandes de livres sur noël commencent à pleuvoir.
J’avoue avoir du mal à y répondre, je donne tous les ans les mêmes 4 ou 5 titres. Au fond de moi je ne vois pas tellement l’intérêt de proposer spécialement des livres sur Noël à la période de Noël.
Pour moi les livres c’est justement l’occasion de sortir de notre environnement habituel, de changer d’ambiance, de rentrer dans un monde différent.
Mais bon, vous le savez, seul les imbéciles ne changent pas d’avis. Chez moi, comme souvent, c’est ma mouflette qui a induit le changement d’avis. Parce que, force est de constater que quand on a une troizanetdemis à la maison, on se laisse prendre au jeu de la magie de Noël assez volontiers.
Donc, voilà un album sur le sujet. Mais ça reste un livre qui conduit au rêve, un livre qui ouvre sur un monde étrange, très proche du nôtre et pourtant féerique.
Une petite fille (ou est ce une dame?) coupe un sapin dans la neige. Elle rentre chez elle, installe les guirlandes et les regarde clignoter.
Dans la pénombre, une chose étrange se produit. Elle se demande si elle est bien seule, il semble qu’une présence bienveillante partage sa joie à la vision du sapin décoré.
A la première lecture, on ne voit pas le bonhomme rouge qui se glisse dans l’image, derrière la fillette. Plus on le regarde et mieux on lit l’image (puisque le livre est sans texte) et plus on savoure ce petit moment de poésie sans paroles.
Ma mouflette s’en régale en ce moment et je pense que je vais bientôt devoir acheter une guirlande lumineuse…
Des nouvelles de mon chat G. Bachelet Seuil jeunesse 13€
isbn: 2020660490
Ah, voilà un moment qu’on attendait de ses nouvelles. On avait adoré faire sa connaissance dans “mon chat le plus bête du monde”, on l’avait retrouvé avec plaisir dans un album souvenir, il était temps que sorte un nouvel album de ses aventures.
L’histoire commence par un déménagement. Forcement, quand on voit la taille de l’animal, on comprend que son maître ait eut besoin d’une grande maison, une maison à sa mesure.
Ainsi, à la campagne, le félin peut manger (puis vomir) toute l’herbe du jardin, il peut arracher cueillir des rosiers et surtout, rencontrer sa fiancée.
La minette, espiègle et vive, va partager la vie loufoque et décalée de l’encombrant matou. Avec un humour très visuel, Gilles Bachelet les montre tendres ou joueurs, dans des attitudes tellement félines qu’on en oublie l’apparence étrange qu’à ce chat là. La différence de taille entre Mon chat (oui, c’est son prénom) et son amoureuse ajoute à l’humour de la situation.
Nous avons décidément affaire à un maître de la contradiction dans le rapport texte/image. Le procédé fonctionne toujours aussi bien au fil des albums et les enfants se régalent à les lires à la suite les uns des autres.