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Quand Big Mama a créé le monde

19 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: dès 4 ans, dès 5 ans, Hélène Oxenbury, maman, Père castor Flammarion, Phyllis Roots

Quand Big Mama a créé le monde Phyllis Roots, Hélène Oxenbury, Père castor Flammarion

C’est sans aucun doute pour le bébé, juché sur sa hanche que Big Mama s’est retroussé les manches et s’est jetée à l’eau.

Il fallait d’abord de la lumière bien sûr. Et son pendant, le noir. Et surtout, une bonne alternance de l’un et l’autre. Au terme de ce premier jour, Big Mama a regardé son œuvre, et bébé qui gazouillait de plaisir et elle a dit « Beau travail. Beau travail, ma foi »

Jour après jour, Big Mama créé le ciel, le soleil et la lune, la terre et les créatures qui la peuplent. Chaque soir, elle admire son travail et prononce les mêmes mots de satisfaction.

A la veille du 6eme jour, Big Mama se sent bien seule. Alors, elle créé les gens. Des grands, des gros, des gens comme ci et d’autre comme ça, des gens tous différents. Et ils discutent jusqu’à tard dans la nuit, dans une ambiance festive et chaleureuse, on a presque envie de rentrer dans l’image du livre pour partager ça avec eux.

Quand Big Mama a créé le monde elle a trouvé qu’elle avait fait du bon travail. Jamais terminé mais du beau travail, vraiment.

Une version de la genèse étonnante, drôle, tendre et… Compatible avec ma vision de la religion (je suis du genre très très athée, pour moi la religion n’est jamais qu’une histoire). Les enfants ne sont nullement surpris par cette déification de la mère, après tout, ils pensent tous que le monde n’existe que parce qu’ils posent les yeux dessus et ils savent bien que leur mère organise leur univers en fonction d’eux. Big Mama à une rondeur, une autorité bienveillante, une douceur qui font d’elle une icône de la maman.

Voir aussi l’avis de Kik

Louison Mignon cherche son chiot

12 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: Alex Cousseau, Charles Dutertre, dès 1 an, dès 2 ans, dès 3 ans, éditions du Rouergue, littérature enfantine

Louison Mignon cherche son chiot Alex Cousseau, Charles Dutertre, Rouergue 12e

Elle me fait penser à fifi brindacier, avec sa malice et ses cheveux orange. Dans tout l’album, quelques touches de orange dans des images en noir et blanc mettent en valeur certains détails, donnent une lisibilité à l’image, l’éclairent. C’est le fil rouge de l’illustration et ça sera, en fin d’album, la clef pour ne pas passer à côté de ce que l’image raconte.

Louison parle à son chiot, mais elle n’est pas certaine qu’il l’entende, de là où il est. C’est que le chiot n’est pas encore né. Oh, ça ne saurait tarder, sa mère, la chienne de papé, s’est cachée au fond de la forêt. Papé n’est pas inquiet, il sait qu’elle reviendra avec sa portée. Il parle à ses légumes pour tuer le temps en attendant son retour. Mais Louison, elle, passe ses journées à fouiller la forêt. Elle aimerait tant voir son petit chien naître. Et, pendant sa quête, le fil de ses pensées se déroule.

Louison pense à ce lieu secret, là où il fait encore nuit, cet avant la vie. « Avant la vie, c’est déjà la vie mais en plus petit. Aujourd’hui, tu n’es pas plus gros qu’un cornichon ». Elle pense aux tomates qui rougissent quand papé leur dit des gros mots, aux oiseaux qui, de là haut, pourraient trouver la chienne.

On dit parfois que l’important n’est pas la destination mais le voyage. Dans cet album, l’important c’est pas qu’elle trouve la chienne mais ce qui se passe pendant la quette. Tant mieux d’ailleurs, parce qu’elle n’aura pas encore trouvé la chienne à la fin de l’album. Mais l’enfant à qui on lit le livre, lui, l’aura trouvé et il sera généralement très content de connaître ce secret.

Tu nous emmènes?

10 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: dès 2 ans, dès 3 ans, dès 4 ans, éditions l'école des loisirs, entraide, famille, Yuichi Kasano

Tu nous emmènes? Yuichi Kasano, école des loisirs 11€50

isbn: 9782211088602

Il se dégage de chaque album de Yuichi Kasano une clarté, une évidence, une limpidité qui n’a pas son pareil.

Dans ce nouvel album, il nous emmène, effectivement, dans l’histoire. Et on le suit volontiers. Sur la page de titre, l’histoire commence. On y voit un petit garçon et son papa, marteau à la main, qui construisent un biplan: « tap tap tap tap! »

Suit une pleine page qui nous le montre de face, maintenant peint en rouge, et le sourire du père en dit long sur la satisfaction du travail accomplit. « Ça y est! L’avion est terminé. »

Une place à l’avant pour papa une autre à l’arrière pour l’enfant, chouette, on va pouvoir survoler les champs. Mais le chien voudrait bien en être, lui aussi. Aussitôt dit, aussitôt fait, avec quelques planches, papa cloue la niche sur l’aile de l’avion.

Cette fois c’est le départ. Ah non, mince, maintenant c’est la famille cochon qui intervient: « Tu nous emmènes? »

Vous l’aurez compris, tous les animaux veulent participer au voyage. Et ça tombe bien, en s’adaptant un peu, on peut faire de la place pour tous!

Les pages à l’extérieur sur le fond vert tendre de l’herbe où les animaux se présentent tour à tour pour monter dans l’avion alternent avec des pages de bricolage, dans les quelles des onomatopées se mêlent au dialogue entre l’homme et les animaux.

Il ne manque pas d’ingéniosité ni d’imagination pour faire de son avion une construction bringuebalante mais accueillante.

Les coloris francs, la clarté du trait, la simplicité de l’histoire, font de cet album un vrai bijou. La magie opère, comme dans l’histoire, quand l’improbable avion tout de guingois finit par décoller et retrouver un équilibre serin au milieu des oiseaux.  Même la poule, qui se cachait déjà dans le hangar à la première page trouvera sa place dans l’avion.

Apprécié aussi dans le tiroir à histoire.

Hourra

8 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: cartonné, dès 1 an, dès 2 ans, dès 3 ans, dès la naissance, éditions du Rouergue, Juliette Binet, littérature enfantine, sans texte

Hourra! Juliette Binet, Rouergue 11€

isbn: 978-2-8126-0847-6

La couverture, déjà, intrigue. Quelque formes grises qui évoquent tout autant des cailloux que des nuages. Le bleu pâle, peut être celui de l’eau, à moins que ce ne soit le ciel. Alors, on l’ouvre et on pénètre immédiatement dans l’histoire. Pas de page de titre, pas de page de garde, juste un personnage de trois-quart dos qui s’apprête à passer à travers la page. Il s’aventure dans une grotte, un passage, un trou. L’image n’est pas sombre ni vraiment inquiétante, je dirais plutôt intrigante. Alors on le suit, de l’autre coté de la page.

L’épais carton des pages est découpé de formes arrondies, comme des flaques, des poches, des boyaux, on ne sait toujours pas vers quoi on se dirige.
Mais on y va, avec ce personnage, caché sous son chapeau, dont on ne peut qu’imaginer le visage. La traversée devient périlleuse, il faut faire des acrobaties, se faufiler, mais à travers les découpes on perçoit toujours une issue. Et soudain, dans tout ce gris, une tâche de bleu. On va passer de l’autre coté. On a, ensemble, traversé l’étrange. Hourra, nous voilà ailleurs.

Sans texte et avec une palette chromatique réduite, Juliette Binet partage avec les lecteurs un voyage initiatique, un moment charnière, une transition. Parce qu’elle se passe (presque) de mots, parce qu’elle n’impose aucune réponse, elle permet au lecteur d’investir ce récit avec sa propre histoire, d’y mettre ce qui résonne en lui, librement. Certains y verront une épreuve, d’autres une exploration. Moi, ce que je vois surtout, c’est qu’après un passage difficile, on se sent tout léger. Ça aide à entreprendre le prochain voyage.

En découvrant ce petit album cartonné, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au jeu  Plus and minus, de Bruno Munari ainsi qu’aux pages intérieures de son album Dans la nuit noire.

Petit ouisiti, Gros lion

5 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: dès 1 an, dès 2 ans, éditions Didier Jeunesse, jeux, littérature enfantine, Martine Bourre

Petit ouistiti et Gros Lion Martine Bourre, Didier jeunesse, 11€10

Martine Bourre inaugure avec ces deux albums une nouvelle collection chez Didier jeunesse, destinée aux plus jeunes lecteurs. Dans ces deux premiers titres, elle explore les expressions corporelle et les mimiques des bambins et joue de leur ressemblance avec des animaux.

Pour illustrer ses histoires, elle utilise quelques coups de crayons toujours très justes, du papier découpé qu’elle affectionne souvent et quelques couleurs vives. Les formes sont douces et rondes, le texte est court et chantant.

Dans chacun de ces deux albums, le texte parle d’un animal dans son milieu  naturel alors que l’image montre un bambin dans un appartement. Les branches aux quelles se balance le petit ouistiti sont les bras des membres de sa famille, la grande plaine que le gros lion arpente est un couloir.
Les enfants ne s’y trompent pas une seconde, ils savent (et disent) que tout ça, c’est pour (de) rire. D’ailleurs alors que gros lion et Gazelle s’affrontent dans une roulade sur le plancher du salon, des figurines d’animaux au son confirment qu’on est entrés dans le jeu des enfants.

Une série prometteuse, dont j’attends la suite avec impatience.

Fruits, fleurs, légumes et petites bêtes

4 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: dès 1 an, dès 2 ans, dès 3 ans, dès la naissance, éditions les grandes personnes, François Delebecque, imagier, littérature enfantine, livre animé, livre-jeu, photo

Fruits, fleurs, légumes et petites bêtes… François Delebecque, les grandes personnes 15€

Isbn: 978-2-36193-222-0

Après les animaux et les moyens de transport, François Delebecque photographie le potager. Quand j’ai vu la couverture sur le catalogue je me suis dit « oui, la couverture est belle (avoir un album des grandes personnes entre les mains c’est toujours avoir un travail d’éditeur soigné), oui, la thématique est sympa mais bon, j’ai déjà tous les autres de ce photographe, est-il bien nécessaire d’avoir celui là aussi »

Et puis j’ai vu l’album dans ma librairie et la réponse s’est imposée. Il me le fallait. D’urgence. François Delebecque a la capacité de se renouveler dans chacun de ses albums alors même qu’il décline le même mécanisme à chaque fois.

On découvre dans les pages de ce livre les fruits dans un contexte inhabituel. On s’amuse à essayer de deviner comment les enfants vont recevoir les images: « tu l’auras reconnue, toi, la silhouette des pommes de terres, si tu n’avais pas su lire? » « Tiens, j’ignorais que les kiwis poussaient comme ça ». Et quand on soulève les caches, quelles surprises dans chaque photo! Ah, comme elles brillent ces cerises (« il les a essuyées, c’est pas possible! »), comme elles semblent douces ces pêches. Et puis quelle bonne idée d’avoir mis aussi les petites bêtes. Belles, touchantes ou, brrr, un peu dégueu, les enfants hésitent alors à toucher la photo. Et la surprise encore quand une double page présente les outils de jardin, ce que le titre avait omis (oui, l’image de couverture l’annonçait, mais non, je ne m’y attendais pas pour autant, j’ai encore des progrès à faire en lecture de l’image…)
Bref, encore un album qui ravit les enfants comme les adultes, qu’on aime regarder ensemble et qui donne envie d’aller voir dans le jardin comment ça se passe.
Plus d’images sur le site de l’auteur.

Un soir de pleine lune dans mon jardin

1 mars 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: cartonné, dès 2 ans, dès 3 ans, fantôme, halloween, peur, sans texte, sarbacane, Séverin Millet

Un soir de pleine lune dans mon jardin Séverin Millet, Sarbacane 13€90

Enfant je me demandais toujours ce qu’il pouvait bien se passer dans le frigo une fois la porte refermée. Je me disais que la sauce tomate, le reste de salade et le fromage devaient organiser de sacrés fêtes là dedans.

Séverin Millet, lui, s’est intéressé au jardin qui, la nuit, est délaissé par ses occupants diurnes. « Un soir de pleine lune dans mon jardin, j’ai vu… » On imagine volontiers le narrateur derrière le rideau scrutant son jardin et y découvrant avec stupeur une armada de petits fantômes prenant possession des lieux.

Ça commence doucement. Un premier fantôme apporte une porte. Les suivants viennent avec des brouettes chargées de briques. Suit un camion, une grue, un éléphant (un éléphant? Mais qu’est ce qu’il fait là, lui, il est tellement gros qu’il ne rentre même pas dans la page?!).

En un instant, un monde se construit, fourmillant de détails qu’on a plaisir à découvrir au fil des lectures. « ah, j’ai compris, c’est une fête foraine » c’est écrié ma cadette « n’importe quoi, y’a pas de manège » a rétorqué ma mouflette. « En tout cas, ils sont tous gentils, surtout le rose » « Bof, celui là a des cornes, comme le diable… Mais quand même, il donne la main à l’ange alors je sais pas… » « C’est la farandole ».

Ce que j’aime, avec les albums sans texte, c’est qu’ils laissent la place aux enfants qui se sentent alors autorisés à prendre la parole. On peut voir alors le récit se construire dans leurs mots, un délice. Séverin Millet sait construire des images à la fois très lisibles et très riches, il raconte sans mots une grande histoire dans laquelle se nichent plein de petites histoires.

Quand j’étais enfant, la sauce tomate et le fromage avaient toujours regagnés leur place dans le frigo quand j’ouvrais à nouveau la porte. Les fantômes sauront-ils faire disparaître tout ce qu’ils ont construits avant le matin?

Mère Méduse

25 février 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: dès 3 ans, dès 4 ans, dès 5 ans, dès 5 ans littérature enfantine, dès 6 ans, école, éditions pastel, famille, grandir, Kiddi Crother, mère

Mère Méduse Kitty Crowther pastel 12€50

isbn:978-2-211-21813-9

Dans sa maison au bord de l’eau, Mère Méduse va donner le jour à un enfant. Mais la présence des sages femmes n’est tolérée que le temps de l’accouchement. Mère Méduse aspire à rester seule avec son bébé. Dans la mythologie grecque, la méduse à des cheveux de serpent et elle a le pouvoir de pétrifier celui qui croisera son regard.

Les cheveux de Mère Méduse cachent son visage et protègent son bébé. Une fille, bien sûr. On ne saurait imaginer un garçon dans cette lignée sans père. L’enfant est baptisé Irisée, comme la nacre qui tapisse et protège l’intérieur des coquillages. « Tu es ma perle » pense Méduse. Et, effectivement, la mère possède totalement l’enfant, de ses bras ou de ses cheveux elle l’enveloppe, le couve, le retient… En l’absence de père, personne ne vient séparer la mère et la fille.

Mais Irisée grandit et elle a besoin des autres. Son regard s’éternise vers les enfants qui jouent sur la plage. Méduse est une mère aimante, quand Irisée exprime le désir d’aller à l’école, elle l’entend, elle va même s’adapter bien plus qu’on ne l’en aurait cru capable.

Si Kitty Crowther est un auteur majeur dans la littérature jeunesse, c’est peut être parce qu’elle ne livre jamais tout. Chacun de ses albums garde une part de mystère, des zones d’ombre. C’est dans ces zones que les enfants imaginent, qu’ils ont la liberté de construire leur vision de l’histoire.

Mère Méduse a déstabilisé plus d’un adulte à qui je l’ai montré. A commencer par moi d’ailleurs. Parfois, la question arrive alors: « Mais qu’est-ce que les enfants peuvent y comprendre? » Ce que les enfants comprennent de cet album ne regarde qu’eux. Ils n’ont pas à nous rendre compte des émotions que la lecture a pu soulever. Ils n’ont pas à nous livrer ce qui se joue alors dans leur intimité. Mais, j’en ai la certitude, cet album résonne en eux fortement, il les nourrit, leur donne de la force. Ils identifient les thèmes de la fusion, de l’émancipation nécessaire, de l’amour inconditionnel de la mère.

Un garçon de 5 ans m’a demandé avec insistance: « Il est où le père? Il est où père méduse? ». Je n’ai pas la réponse. Je lui ai juste dit que l’histoire ne le dit pas. Moi, j’ai mon idée. Je pense que Mère Méduse a été fertilisée par les vagues, que la mer est la semence. Cette idée (d’adulte) me vient des pages de gardes, qui montre des méduses flottant qui m’évoquent fortement des images de spermatozoïdes. Mais ça n’est qu’une hypothèse et après tout, ça n’a pas d’importance. Il appartient à chacun de faire ses propres hypothèses et d’élaborer ses propres réponses.

Voir aussi le billet de Pépita.

Promenade de nuit

18 février 2015 By Chloé Séguret in Les albums Tags: Albin Michel jeunesse, dès 4 ans, dès 5 ans, Lizi Boyd, nuit, sans texte, sommeil

Promenade de nuit Lizi Boyd, Albin Michel jeunesse

Promenade de nuit Lizi Boyd, Albin Michel jeunesse 14€90

isbn: 9782226257383

Et si, pour une fois la forêt profonde n’était pas un lieu hostile?

Dans ce très bel album sans texte, un petit garçon fait une promenade de nuit entre les arbres, avec la même tranquillité que s’il était dans son propre jardin. Les images, au trait gris sur fond noir se colorent par touche, dans le faisceau de la lampe de poche du garçon. On le voit d’abord bouquiner sous sa tente puis se promener parmi les animaux nocturnes. Certains détails sont mis en valeur par la couleur quand notre héros les éclaire ainsi. D’autres, par des découpes dans la page, qui laissent apparaître ici des écureuils qui dorment, là de petites araignées.

Et puis il y a tout le reste. Ces multiples détails qui ne sont pas mis en avant et que les enfants découvrent au fil des lectures.

Promenade de nuit Lizi Boyd, Albin Michel jeunesse

Ils pointent l’image, s’attardent sur une petite grenouille, suivent le déplacement des souriceaux ou caressent le pelage du furet, mettent les doigts dans les trous et regardent le jeu de la lumière qui passe à travers, faisant échos à l’éclairage de la lampe de poche.

Ceux qui parlent commentent parfois ce qu’ils voient. Et ils en voient des choses, plein de choses qui avaient échappé à nos yeux d’adulte. Ils posent des questions qui parfois trouvent leur réponses dans les pages suivantes.

Les adultes, comme les enfants, ont généralement grand plaisir à accompagner ce petit garçon dans cette visite nocturne et sereine du petit monde des animaux de la forêt.

Comptines et berceuses tsiganes

15 février 2015 By Chloé Séguret in Les albums

Comptines et berceuses tsiganesComptines et berceuses tsiganes Nathalie Soussana, Jean-Christophe Hoarau  Illustrations Nathalie Novi Didier Jeunesse Comptines du monde

C’est les vacances. On a de la chance dans la famille Chlop, on part quelques jours.

Après quelques heures de routes, on arrivera enfin en Bretagne, chouette, on a bien besoin de quitter Paris.
Les bagages sont prêts, les mouflettes sont au taquet.

On n’a pas oublié la clef de la maison et on a même prévu le pique-nique.

Alors, qu’est ce qu’il manque?
Nous n’avons pas de lecteur dvd, les filles ne peuvent pas lire dans la voiture, ça les rend malades, il faut de quoi les occuper 5 heures.

Un peu de musique s’impose. Le truc c’est de trouver les chansons ou histoires que toute la famille aime écouter. De ma cadette de 4 ans à ses parents, en passant par la mouflette de 9 ans. A priori, ça ne semble pas évident.

Parmi les disques qui remportent l’adhésion générale, Comptines et berceuses Tsiganes est l’un de ceux qu’on écoute le plus. Comme tous les livres disques de la collection, il est beau, dans un grand format, aux illustrations chatoyantes. Comme toujours aussi, les chansons sont traduites en français et reproduites dans leur langue. Leur origine est expliquée en fin d’ouvrage.

comptines tziganes Novi

J’aime, à travers les ouvrages de Didier Jeunesse, découvrir une culture par la voie des chansons d’enfants. Il arrive que ce soit un outil précieux dans mon travail, pour aller à la rencontre de familles dont je ne sais pas grand chose.

Mais surtout, surtout, ce que j’aime dans ce livre, c’est que chaque chanson est un délice à écouter. Les voix d’enfants comme celles des adultes, les instruments, tout est parfaitement juste, précis, impeccable. Un disque qui nous ferait presque oublier les embouteillages.

Je vous laisse juger par vous même.

Sur cette petite note musicale, je souhaite de bonnes vacances à ceux qui en ont, bon courage aux autres et à bientôt à tous (j’ai programmé un billet pendant mon absence, donc n’hésitez pas à venir visiter votre blog préféré, il y aura du nouveau, vous pouvez aussi me suivre sur facebook)

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