Professionnelle de la lecture d'album, j'ai eu envie de créer ce blog pour faire connaitre la richesse de la production jeunesse aux parents et aux professionnels de l'enfance. Vous y trouverez des chroniques d'albums (livres de fonds ou nouveautés) mais aussi quelques éléments de pratique de lecture à voix haute et mon actu de formatrice en littérature jeunesse.
Comment poussent les pastèques, Eizô Hirayama, les grandes personnes, 2023, 18€
Il n’y a pas à dire, le noir et blanc donne toujours une certaine classe aux illustrations.
On peut s’étonner de ce choix pour un album sur la pastèque, tant ce fruit se caractérise graphiquement par le contraste du vert de l’extérieur et du rouge de l’intérieur, rehaussé par les graines noires.
Et pourtant, cela fonctionne bien et l’ouvrage est très beau.
Il raconte avec précision le cycle de vie de la pastèque.
Les insectes ont bien sûr leur rôle à jouer. On peut les repérer dans l’image, à condition d’en faire une lecture attentive (ce que font les enfants, ils sont très doués pour voir le détail qui nous avait échappé)
Après la naissance et la croissance du fruit il est cueillit et dégusté par un gourmand invisible. Une nouvelle graine promet une prochaine pousse. Le texte, concis et descriptif fait de Comment poussent les pastèques le plus poétique des documentaires.
Publié pour la première fois au Japon en 1974, cet album frappe par la force de ses illustrations, qui n’ont rien de désuets et la qualité de son texte, épuré et agréable à lire à voix haute.
La pyramide de Nola, Marie Barguirdjian, Claude K. Dubois, éditions d’eux, 2023, 17€
Depuis que la mode est aux livres sur les émotions, auteurs et éditeurs s’emparent du sujet avec plus ou moins de bonheur.
En discutant avec les parents et les professionnels qui plébiscitent ce type d’ouvrage, je comprends qu’ils cherchent avant tout des livres sur les émotions négatives, dans l’idée d’en amoindrir les effets. Faire en sorte que l’enfant ait moins peur, qu’il soit moins triste et surtout, qu’il soit moins colérique (plus grand monde n’ose parler de caprice mais l’idée est bien d’éviter les crises des mouflets).
Je comprends bien l’idée. Personne n’aime voir son enfant trembler de colère. Mais je doute fort que la solution réside dans la littérature, et d’ailleurs, je doute fort qu’on puisse obtenir d’un enfant qu’il ne soit jamais en colère. Et est-ce bien souhaitable?
Bref, je l’ai déjà évoqué et je pense que je suis loin d’avoir fait le tour du sujet, j’ai une relation ambiguë aux livres qui abordent cette thématique.
De temps en temps, je tombe sur un album pépite, qui me semble traiter le thème de la colère enfantine avec justesse précision, tout en étant parfaitement à hauteur d’enfant. C’est le cas avec La pyramide de Nola.
C’est l’histoire d’une petite fille qui construit tranquillement une pyramide sur la plage. Elle n’a besoin de personne, si ce n’est de la complicité de Max, son doudou, qui a le bon goût d’adhérer à toutes ses propositions.
Mais son frère, puis son père, et enfin sa mère et même le bébé, se joignent à elle, sans jamais avoir demandé son consentement. Chacun y va de son conseil et se met à l’ouvrage. La pyramide de Nola devient le château de toute la famille.
Contrariée, elle s’installe un peu plus loin pour recommencer. Mais c’est qu’ils ne veulent pas la laisser jouer en paix, ils veulent absolument participer, persuadés que c’est sympa et qu’elle va apprécier.
C’est pas qu’ils sont méchants, maltraitants ou quoi que ce soit. Ils sont même manifestement pleins de bonnes intentions. Mais visiblement, ils ne sont pas accordés à ses envies à elle. Et elle, comme elle est petite, elle ne parvient pas à les exprimer. Alors ça sort un peu brutalement pendant le repas, et elle est rapidement envoyée dans sa chambre.
Heureusement, son père et sa mère sont tout de même assez attentifs pour finir par mieux cerner les circonstances.
Ce que j’apprécie dans cet album c’est qu’il ne donne de leçon ni aux enfants ni aux parents. Il montre juste la réalité d’une situation et le malentendu qui peut survenir.
Les illustrations très tendres et douces de Claude K. Dubois portent parfaitement cette histoire en incitant à la plus grande des empathies pour chacun des personnages.
Les trois souhaits, Anthony Browne, Kaléidoscope, 2023, 13€
La lumière du petit écran se reflète sur le visage de Lambert, Hilda et la petite Rose. Mais ils ne sont pas d’accord sur le programme à regarder, et les chamailleries commencent. Rose propose d’éteindre la télévision, mais juste à ce moment là…
Saviez-vous que la fée télévision existait vraiment? Elle se matérialise sur l’écran et interpelle la petite famille.
Elle offre à Lambert, Hilda et Rose la possibilité de formuler trois vœux, et tous seront exaucés. Tous. Sans donner plus d’explication, elle disparaît.
L’environnement terne et sans joie des premières pages laisse alors la place à un décors coloré et fleurit, quand les trois protagonistes laissent s’exprimer leur bonheur. Wouah, Merveilleux. Mais il faut bien réfléchir!
Lambert, qui a toujours faim, se dirige vers le frigo, un petit en-cas pour accompagner leur réflexion serait le bienvenu. Constatant que le frigo est vide, il dit qu’il aimerait bien une super giga banane pendant qu’ils se décident…
Et bien entendu le fruit apparaît aussitôt. Aïe, voilà un vœu de gâché, Hilda le prend très mal.
Les choses s’enchaînent rapidement, et les personnages agissent sans se laisser beaucoup de temps pour la réflexion…
A partir de la trame du conte éponyme, Anthony Brown nous offre ici une histoire très simple qui ouvre à plusieurs niveaux de lecture.
On y voit le thème du conflit, et plus particulièrement de la dispute de deux parents sous le regard de leur enfant. Une situation extrêmement classique et bien peu montrée en littérature enfantine. L’ennuie, les relations familiales, le rapport au merveilleux, l’addiction aux écrans, et la morosité de quotidien sont aussi évoqués.
On ne retrouve pas ici le fourmillement de détails qu’il y a dans certaines œuvres de cet auteur. Cependant chaque image raconte avec force ce que vivent les personnages. Celle où Rose est réfugiée dans un coin de la pièce, observant impuissante la dispute de ses parents au premier plan est très évocatrice, et l’absence de détail y contribue.
On peut tirer de nombreuses conclusions de la lecture de cet album. La première, un peu raz des pâquerettes, est qu’il vaut mieux réfléchir avant d’agir. Ou encore que la colère est mauvaise conseillère. Que les offres trop belles pour être vraies sont… Trop belles pour être vraies. Mais moi j’y vois surtout une mise en valeur des qualités de l’enfance. Rose est probablement le véritable élément magique de cette histoire, puisqu’elle offre à la fois une résolution au problème qui est survenu et une fin heureuse: la famille, bien que n’ayant pas véritablement profité des trois souhaits, a retrouvé sa bonne humeur.
En cette fin d’été, brutalement, le soleil vient à manquer. Alors je suis ravie de le retrouver sous la forme de ce chouette album aux pages cartonnées, destiné aux tout petits mais avec un texte qui n’a rien à envier à la poésie des adultes.
Après un livre célébrant la neige puis un autre sur les orages, l’autrice Anaïs Brunet nous propose un ciel plus clément dans un ouvrage aux couleurs éclatantes.
Beaucoup de jaune bien sûr, mais aussi du rose fluo, du bleu, du vert, qui se mêlent dans un feu d’artifice pétillant. Un peu de noir aussi pour le contraste et des touches de vernis pour le brillant. Les bambins vont en avoir plein des mirettes! Chacun s’attardera sur les éléments de l’image qui les intéresse le plus, les animaux pour les uns, les enfants qui jouent pour les autres, ou encore le détail des motifs.
Le texte est un poème en six strophes, dont chaque vers a cinq syllabes. Son rythme fluide s’impose très naturellement lorsqu’on le lit à voix haute.
Les jeunes enfants y découvriront probablement des mots encore jamais entendus. Ce sont souvent ceux-là qu’ils trouvent les plus savoureux. Et comme les petits aiment la répétition, je ne doute pas que rapidement, ils connaîtront l’album par cœur.
Ses imagiers où des caches en noir et blanc recouvrent une photo ont toujours un succès fou auprès des enfants.
Il a déjà exploré plusieurs thématiques, les engins d’abord, puis les animaux, et les objets.
Les formats aussi ont variés, aux albums format moyen du début ont succédé des petits cartonnés.
Mais la patte de l’auteur est toujours là, et les enfants reconnaissent sans peine la série.
Dans Imagier des outils, il y a des instruments très connus et d’autres un peu moins. Une petite phrase explique la fonction de chacun.
Je ne sais pas si tous les enfants retiendront que la grelinette sert à aérer la terre, mais je suis convaincue qu’il seront, comme moi, séduit par le mot lui-même.
Pour les tout-petits, il y a le plaisir du contraste et du noir et blanc, pour ceux qui maîtrisent tout juste leurs mains le jeu de soulever les caches, pour les plus grands le plaisir de connaitre la fonction de chaque objet. Et les adultes apprécieront la qualité des photos.
Moi j’ai bien aimé y voir une fillette qui répare son vélo.
Bref, chacun y trouvera ce qu’il cherche et tout le monde appréciera ce petit album.
Une journée extraordinaire, Philip Waechter, Didier jeunesse, 2023, 13€50
En littérature enfantine, l’ennuie est souvent le point de départ de jolies aventures, ou source de créativité.
Pour Raton laveur, c’est ainsi que l’histoire commence. Se trouvant désœuvré, il décide de faire un gâteau aux pommes.
Comme il n’a pas d’œuf, il va en demander à son amie renarde. Celle-ci, occupée à réparer sa gouttière à grand besoin d’une échelle. Blaireau en aura sûrement une à leur prêter. Mais celui-ci a besoin d’aide à son tour pour faire ses mots croisés, les voilà donc tous en route vers la maison d’ours.
Depuis Les bons amis, de très nombreux albums mettent en scène des chaînes de solidarités entre animaux. La structure peut donc sembler attendue pour les adultes habitués aux albums. Mais les enfants, eux, posent un œil neuf sur ce type d’histoire, et ils apprécient d’autant plus les valeurs qu’ils y trouvent.
Ici, l’histoire dévie du cours attendue en milieu d’album.
Laissant un temps les quêtes de chacun de côté, les animaux se baignent dans la rivière tous ensemble, dans une petite parenthèse hors du temps.
Quand le soleil commence à décliner, il n’est pas trop tard pour se mettre à l’ouvrage et chaque problème est résolu avant la fin de journée.
Enfin, les amis peuvent partager le fameux gâteau aux pommes, dans la lumière d’un coucher de soleil, mettant fin à une journée extraordinaire, faite de solidarité, de jeu, de spontanéité, de plaisirs… Et de travail accompli, sans sentiment d’effort.
La soupe est prête, Susanne Straßer, tourbillon, 2023, 12€50
Décidément, j’ai un faible pour les histoires drôles et tendres de cette autrice.
Comme souvent, c’est une histoire en randonnée (dans laquelle une phrase est répétée régulièrement comme un refrain) et ici une randonnée a accumulation (on ajoute des éléments au fur et à mesure).
Ça commence par un enfant qui prépare la soupe. À sa droite, la table est dressée pour six convives.
Le cheval arrive, il estime qu’une bonne soupe a besoin de betteraves. Snipp snipp snipp, dans la marmite. Puis il prend place à table. Arrive ensuite l’oie. Une bonne soupe a besoin de betteraves et d’herbe verte, rip, rap, dans la marmite.
Puis la chèvre: Une bonne soupe a besoin de betteraves, d’herbes vertes et de tendres rameaux, cric, crac, dans la marmite.
Structure simple, toujours très efficace, surtout quand elle est rehaussée d’onomatopées comme ici. Au-delà de la fantaisie des ingrédients utilisés, on s’amuse des bouillettes des personnages qui s’accumulent, eux aussi, sur la page de droite. On sait, au nombre de places vides, combien d’invités sont attendus.
Et l’œil attentif des enfants remarquera qu’un des convives n’a pas attendu que la soupe soit servie pour se mettre quelque chose sous la dent…
Et quand la soupe est prête, l’album se termine par une double chute, certes un peu attendue pour nous adultes, mais qui fonctionne très bien avec les bambins.
Et puis on est séduit par les expressions cocasses des personnages.
Le trésor de Georges, Anne-sophie Plat, Barroux, littleurban
En bord de mer, deux maisons. L’une est petite, modeste, avec son potager et son jardinet, elle a des volets bleus qui s’ouvrent sur sa façade blanche, c’est une maisonnette toute simple, sans prétention.
À ses côtés, une demeure à la façade jaune, aux balustrades ornées et aux étages nombreux. Pas de potager ici, mais devant le portail, une longue voiture affiche ostensiblement le niveau de richesse de ses habitants.
Elle est occupée par monsieur et madame Florimont, que l’on peut voir au balcon du premier étage. Ils semblent s’y être installés pour être vus plus que pour admirer le paysage.
Georges, leur voisin, les salue de sa petite fenêtre.
Si les Florimont sont toujours aimables avec leur voisin, ce n’est pas par amitié à son égard. Ils cherchent à l’amadouer. Ils aimeraient tellement que Georges vende sa bicoque pour agrandir leur domaine.
Pour le faire céder, ils offrent à Georges des cadeaux dispendieux. Tableau d’un artiste mondialement connu, marbre rare, plantes exotiques. Mais rien de tout cela n’intéresse leur voisin. Il est occupé à bouquiner en compagnie de son chat, à arroser ses plantes ou à recevoir ses amis et répond toujours qu’il n’a besoin de rien.
Si bien que les Florimont soupçonnent que la maison de Georges cache un quelconque trésor qui expliquerait son attachement à sa maisonnette.
Bien entendu, nous, lecteurs adultes, comprenons assez rapidement que le trésor de Georges est bien moins matériel que tous les biens que les Florimont entassent sans en retirer grande satisfaction. On peut même se douter assez rapidement de quoi précisément il s’agit.
Les enfants le découvriront en même temps que le couple de voisins dans une double page qui s’ouvre en panorama, montrant l’immensité de la vue sur la mer. « C’est tout ce qu’il me faut », dit Georges.
Certes, l’histoire est un peu attendue, mais il est toujours appréciable de montrer aux enfants la richesse de la nature et sa supériorité face aux biens matériels.
Personnellement, j’adhère au propos et je le trouve bien amené.
Le secret des sables, Levi Pinfold, Kléidoscope, 2023, 13€50
Est-ce que la littérature doit être confortable? Est-ce qu’on doit se sentir bien à la lecture d’un livre?
Je n’en suis pas convaincue et parmi les œuvres artistiques qui m’ont le plus marquée nombreuses sont celles qui créent pourtant le malaise.
Des films, des tableaux, des livres m’ont subjuguée et même attirée tout en me dérangeant. Ce sont souvent ceux-là qui restent en mémoire, ceux qui nourrissent le plus ma pensée et ma compréhension du mode. Même quand ils sont mystérieux. Surtout quand ils sont mystérieux.
Dès les premières pages on est happés par les incroyables dessins de cet album. Très vite il s’en dégage une étrangeté qui fascine. Malgré l’inquiétude qui s’installe rapidement on est avide d’en savoir plus.
La narratrice est une fillette. Avec ses frères elle traverse le désert en voiture en chantant une comptine de leur enfance, qui n’a rien d’enfantin ni de rassurant. Il y est question d’oracle, de mort, de prison.
Quand ils s’arrêtent pour cueillir des fleurs, elle sent le danger mais n’est pas écoutée. Manifestement, ils ne sont pas arrivés là par hasard. Quelle force les y a conduit?
La fillette sera alors actrice d’une aventure presque onirique, dont ses frères sont de simples figurants.
Les images aux couleurs de sable et de poussière figent des scènes extraordinaires peuplées de créatures étranges et inquiétantes. Pour compenser l’insouciance de ses frères, qui semblent hypnotisés par la magie du lieu, la jeune fille doit montrer sa persévérance et affronter un oracle inquiétant.
Des références bibliques côtoient des allusions aux contes (il y a une influence certaine de la belle et la bête), des renvois visuels vers des tableaux célèbres, liés dans un monde fantastique cohérent et très cinématographique. On sort de cette lecture émerveillés et décontenancés et on en redemande.
Au deuxième étage, JonArno Lawson, Qin Leng, éditions d’eux, 2023,
Une des spécificités des albums sans texte, c’est qu’ils gardent parfois une part de leur mystère.
On est obligé de faire des suppositions, nos hypothèses se fondent sur notre propre histoire et nos représentations, l’histoire peut être comprise différemment selon chaque lecteur.
C’est particulièrement le cas avec Au deuxième étage, qui, si j’en crois les quelques critiques que j’ai lu à son propos, donne lieu à des interprétations variées.
Je vous en livre donc ma lecture personnelle, mais je vous invite vivement à vous faire votre propre idée.
Tout commence avec une fillette plutôt solaire, toujours en mouvement, grand sourire aux lèvres et l’adulte qui l’accompagne, plutôt acariâtre.
On y voit plutôt une personne âgée, mais difficile de dire s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Nous dirons donc qu’il s’agit de son aïeul, histoire de désigner facilement cette personne.
Ils habitent manifestement ensemble, un logement au-dessus de leur petit commerce, dans un immeuble plutôt délabré dans lequel il y a un appartement vaquant.
Plusieurs personnes se présentent pour le louer mais renoncent devant l’ampleur des travaux.
Jusqu’à ce que la situation s’inverse. Un couple se présente mais manifestement l’aïeul ne veut pas leur louer. Pourquoi? C’est là que les interprétations divergent le plus. J’ai lu qu’il s’agissait d’un couple de femmes. C’est bien possible, mais vraiment pas frappant, si tel était le propos des auteurs il serait vraiment caché. Difficile en effet d’affirmer que cette personne aux cheveux courts, portant jean et chemise ample est une femme.
Ce que l’on remarque par contre sans le moindre doute, c’est que le couple est composé d’une personne blanche et d’une personne noire.
On comprend donc que ce couple est victime de discrimination, et au fond peu importe qu’il s’agisse de racisme ou d’homophobie, le propos est le même.
Quoi qu’il en soit, la fillette, beaucoup plus ouverte que son aïeul, insiste pour que l’appartement leur soit loué et petit à petit va faire en sorte que tout le monde sympathise dans l’appartement désormais rénové par le jeune coupe.
Et même le (la?) vieux réac finit par se mettre à sourire, enfin débarrassé de ses préjugés.
Quelle que soit l’interprétation que l’on en fait il s’agit donc de prôner l’ouverture aux autres, la rencontre et le vivre ensemble face à la peur de l’inconnu.
La démonstration est faite en finesse et met en avant la personnalité de la fillette qui est très active dans la résolution du problème.
J’adhère donc sans la moindre réserve à ce joli album tout en image. (si vous cherchez des pistes d’utilisation des livres sans texte, rendez-vous ici)