Tintamarre et Gazouillis, une journée à la mer, Eva Montanari, ed Thierry Magnier, 2020, 14€50
Moi je vous le dis, c’est au cœur de l’hiver que je préfère lire des histoires de vacances au soleil.
Pouvoir me replonger dans le plaisir des journées à la mer, des nuits étoilées et l’odeur du barbecue est toujours un plaisir. Mais plus encore quand il fait nuit à 17h et que j’aspire à passer mes dimanches sous la couette avec un bon livre.
De même d’ailleurs que j’aime lire les histoires de noël à la belle saison.
Après tout, la littérature n’a pas pour vocation d’être redondante avec la vie. Au contraire, j’aspire à ce qu’elle m’offre ce qui m’échappe dans mon quotidien.
Bref, aujourd’hui nous partons en camping avec Tintamarre et Gazouillis, pour une journée à la mer.
La bonne humeur est au rendez-vous dès le lever de soleil. Promenade à vélo, jeux dans les vagues et surtout complicité parent/enfant, tout donne à voir une journée de vacances: ordinaire et merveilleuse à la fois. Y compris le moment de colère/frustration quand il est l’heure de quitter la plage.
Comme le nom des protagonistes l’indique, le récit est en grande partie porté par les sons entendus ou prononcés par les personnages.
Et par l’image bien sûr. Des illustrations légères et dynamiques au pastels sacs et aux crayons.
La forme de récit et l’économie de mots permettent de laisser planer le doute quant aux personnages. Père et fils? Mère et fille? Ou toute autre combinaison de l’un et l’autre?
On ne sait pas et peu importe, ce qui compte surtout c’est le plaisir qu’ils ont à être ensemble.
Cet opus fait suite à Tintamarre et gazouillis, une journée tout en bruits