Le loir à la théière, Anahita Ettehadi, Juliette Lagrange, Sarbacane, 2022, 15€50
Lewis, le petit loir, est passionné par les marrons, il aimerait bien savoir fabriquer des objets avec comme son père.
Un jour, alors que toute la famille fuit un incendie qui ravage leur arbre, Lewis tombe et se retrouver séparé de sa famille. Avec ses marrons pour seuls compagnons, il se met à la recherche d’un abri. C’est une vieille théière abandonnée là qui va lui servir de refuge. De là, Lewis va apprendre à se débrouiller seul, mais sa quête principale sera de trouver un moyen de rejoindre sa famille.
À force de persévérance et d’ingéniosité, il trouve le moyen de retrouver les siens, à bord d’un étrange engin volant composé d’une théière, surmontée d’un ballon, s’élevant grâce à l’aide des lucioles.
C’est joli et poétique comme une envolée de lanternes en papier.
Au fond il s’agit d’un voyage initiatique, dont Lewis va sortir sauver lui même est inspirante.
Les très jolies aquarelles de Juliette Lagrange montrent une nature foisonnante et sont très agréables. J’ai un faible particulier pour la page représentant la collection de marrons du petit loir en début d’album, elle me rappelle mes jeux d’enfant.