C'est mon élastiqueC’est mon élastique, Shinsuke Yoshitake, kaléidoscope, 2020, 13€
Un élastique trouvé par terre, ça peut être un formidable trésor. Si d’abord. Il suffit de le décider.
Déjà, ce qui compte dans un trésor, c’est de le posséder. Pas besoin de le partager, pas besoin de demander la permission de l’emprunter.
La petite narratrice est super contente d’avoir un truc rien qu’à elle, pas hérité de son grand frère, pour une fois. Avec, elle fera de grandes choses.
Comme dans « Oh, hé, ma tête », l’auteur nous donne à voir les projections d’un enfant, qui ne manque pas d’imagination.
Son élastique l’accompagnera tout au long de sa vie et ça sera drôlement bien.
Avec, elle fera des choses incroyables, comme attraper tous les méchants de la terre, ou encore sauver le monde. Oui. Rien que ça.
Cette plongée dans l’imaginaire enfantin que nous offre Shinsuke Yoshitake au fil des albums est toujours une réussite. Souvent absurde, résolument drôle, chaque histoire a ses spécificités mais on retrouve de nombreux points communs, qui donnent une unité à l’ensemble.
Les enfants reconnaissent le trait et apprécient de retrouver le même type d’histoire.
Et ici en plus, on retrouve un personnage secondaire déjà croisé dans « Une petite goutte de trop », qu’ils ont un grand plaisir à retrouver.
C’est mon élastique est un vrai petit régal d’album.

C'est mon élastique