Nous les humains, Dieter Bäge, Bernd Mölck-Tassel, la joie de lire, 2024, 18€90
On commente souvent la diversité des humains, pour souligner la richesse qui en découle.
Mais il peut également être intéressant de s’attarder sur ce qui nous réunit, ce qui nous permet de nous reconnaitre dans l’autre, aussi différent de nous soient-ils. Et sur le sujet il y a beaucoup à dire.
Dans cet épais volume (160 pages tout de même) les auteurs font une liste, non exhaustive mais très riche, de tout ce qui forge notre humanité, au delà des particularités de lieux ou de temps.
Si le livre est dense, sa lecture n’est pour autant jamais fastidieuse, le texte est court, à peine plus d’une phrase par page, et les illustrations propices à réflexion.
C’est un album très agréable à partager avec un ou plusieurs enfants. On peut alors s’interroger ensemble, et s’autoriser quelques désaccords avec les auteurs si besoin. Eux-mêmes d’ailleurs introduisent de la nuance, avec des termes qui reviennent comme “parfois” “certains d’entre nous” “la plupart du temps” etc
Et puis il y a les phrases tellement universelles qu’elles se passent de ces précautions.
“Nous les humains, nous aimons parler de ce que nous aimons, de ce que nous cuisinons, de ce que nous voulons devenir…”
Ce sont les images qui leur donnent toute leur saveur, montrant des femmes, des hommes, des enfants, dans différents contextes, racontant l’ici ou l’ailleurs, le familier ou l’exotique.
Un album que j’aurais certainement beaucoup de plaisir à partager aussi avec des adultes. Qui dépasse les âges et réunit les générations.