Le premier rayon de soleil, Alain Millet, l’étagère du bas, 2022, 11€
C’est au terme d’un voyage à la fois long et périlleux que Lila, Lino et leur fils Léo sont arrivés au pays des oiseaux.
Ils avaient quitté leur maison suite à une sécheresse, traversé la mer sur une barque de fortune, franchit des montagnes enneigées. Et se sont finalement endormis, épuisés, dans une forêt qui leur semblait particulièrement accueillante.
Curieux, les oiseaux sont venus en nombre observer ces étranges créatures endormies. De longues oreilles, aucune plume, quels sont ces animaux qui ne ressemblent à rien de connu ici?
C’est la chouette, connue pour sa sagesse qui a proposé que l’on construise une maison et prépare à manger pour les nouveaux venus.
Et quand le premier rayon de soleil les a éveillés, ils ont été reçus dans une demeure lumineuse avec un repas tout prêt.
Il se dégage de cet album une grande douceur, renforcée par l’utilisation de lettres cursives à la rondeur rassurante. Changement climatique, exil, migration, tous ces thèmes sont présents mais le traitement à hauteur d’enfant les rend plus légers.
Dés le début de l’album l’issue heureuse est connue, puisqu’il commence par un portrait de famille présentant Léo en compagnie de ses deux parents mais aussi de sa petite sœur, pas encore née au moment de leur grand voyage.
Une jolie histoire qui présente l’accueil de l’autre comme une évidence.