Ma cabane du bout du monde, Emmanuelle Mardesson, Sarah Lulendo, l’agrume, 2019, 16€
Sur la page de titre, Lucile est allongée au milieu de ses crayons de couleurs, de livres et de papiers colorés. Elle essaie d’imaginer la cabane idéale.
Pour se faire une idée, elle part visiter le monde et sa diversité. Partout elle explore les maisons et rencontre les habitants.
Suit une douzaine de doubles pages colorées qui présentent les différents habitats qu’elle découvre.
Yourtes, igloo, isba, chaque foyer est singulier. On y accède par une échelle de corde ou un tunnel, on s’y abrite du froid ou de la chaleur en fonction de la région.
Partout, la demeure est présentée en plan éloigné, nichée dans une nature luxuriante. Les personnes qui y habitent vivent en harmonie avec les animaux locaux, qui sont mentionnés sur chaque page.
Accueillie partout, Lucile partage un instant de la vie quotidienne de chaque habitant rencontré. Dans la maison troglodyte d’Esra, elle raconte des histoires à la lueur des bougies. Devant la zériba d’Askil, elle joue aux charades, sous le regard des chameaux. Avec Erik elle confectionne des gâteaux qui font saliver élans et blaireaux qui passent par là.
Les couleurs dominantes changent selon les régions, ocre-jaune dans le désert, bleuté sous la neige et bien sûr, beaucoup de vert végétal.
De retour chez elle, Lucile sait à quoi ressemble la cabane de ses rêves. Elle associe les caractéristiques de toutes les maisons qu’elle a visitées.
Et tous les amis qu’elle a rencontrés s’y réunissent à ses côtés.
Dans “Ma cabane au bout du monde”, Lucile nous guide dans une belle façon d’habiter le monde, en respectant la nature et les animaux et en célébrant la richesse qui nait de la diversité.