Le grand mouton couvertureLe grand mouton, Andrée Prigent, Kaléidoscope, 13€, 2020

Comme je le disais récemment (en vrai j’aurais pu écrire »comme je le dis très souvent », ça fait partie de mes thèmes de prédilection), les loups effrayants se font rares en littérature enfantine.

Ici nous avons affaire à un album pour les petits donc, logiquement, le loup ne fait pas trop peur.

En plus, il est myro. Et apparemment, pas très fut-fut.

Aussi, quand il se pointe sur la colline où vivent quatre moutons, on ne s’en fait pas trop.
Le premier qui l’aperçoit crie « TAS », bien fort, comme ça. Les moutons se mettent en tas puis au cri de « MOUMOUTE » ils dissimulent les têtes et pattes surnuméraires pour passer pour un seul mouton gigantesque. Ce qui impressionne beaucoup le loup. Fastoche.

le grand mouton intérieur

Un jour, ils vont même jusqu’à lui donner conseil pour s’en débarrasser plus durablement: Si tu veux devenir aussi énorme que nous, va brouter de l’herbe, là-bas, sur la colline au loin. Seront-ils définitivement libérés de leur prédateur?

Andrée Prigent nous offre toujours un très beau travail graphique. Des images épurées et dynamiques, des personnages expressifs. Dans cet album en particulier, j’aime beaucoup les couleurs elles sont lumineuses et se détachent bien sur le blanc de la page.

L’histoire est sympathique et tient bien la route. Aucun doute, cet album plaira aux enfants de crèches et de maternelles.

Le grand mouton a été lu aussi sur l’île au trésor.