L’antarctique de Simon, Adrien Albert, l’école des loisirs, 12€70
Revoilà Simon, le petit lapin perdu dans un monde d’humains qui, dans un épisode précédent gravissait une montagne pour rejoindre son grand frère.
Nous le retrouvons ici au fond de son lit, alors qu’il est presque minuit (23h51 précisément): il ne trouve pas le sommeil. Le souvenir de son récent voyage en Antarctique le tien éveillé.
Cette fois, c’est à son ami Bob qu’il a rendu visite. Et une fois de plus, il a dû faire preuve d’opiniâtreté, puisqu’il a pris un bateau, un train et un avion, dont il a sauté en parachute, pour atterrir enfin au milieu d’un groupe de manchots. Car Bob vit et travaille en Antarctique, ce qui fait un petit bout de chemin tout de même.
Mais au point de rendez-vous, pas de Bob, juste un bar fermé au milieu du glacier. Sans inquiétude, Simon y déplie sa tente, et s’endort pour la nuit. Il retrouvera son ami le lendemain.
Comme souvent chez cet auteur, on navigue entre les genres. “L’antarctique de Simon” est un album, certes, mais qui emprunte les codes de la bande dessinée et qui se donne de faux airs de premier documentaire.