Mini cowboy, Daniel Frost, l’école des loisirs, 2020, 14€
Mini cowboy, c’est un dur, un vrai, qui ne craint pas la bagarre.
Mais voilà, il est si petit qu’il est un malfrats très sous-estimé.
Sa tête est bien mise à prix, mais pour la modique somme de 10$.
La loose.
Il faut dire que c’est pas si simple de faire régner la terreur en ville, quand on est minuscule au point de ne pas pouvoir monter à cheval ou ouvrir la porte du saloon. Ouais, il est petit à ce point là. La loose vous dis-je!
Mais un jour, il découvre qu’il n’est pas seul dans son cas, et quand il rencontre deux autres bandits aussi minus que lui, sa vie va changer.
A trois, même tout petits, on peut faire de grandes choses !
Le texte de cet album est simple et court. Le vocabulaire et l’iconographie nous plongent dans une ambiance western assez réussie.
Je suis bien sûr sensible au message de l’album (l’union fait la force) et à l’humour qui s’en dégage.
Mais ce sont surtout les grandes illustrations très aérées qui m’ont attirée. Les couleurs franches qui contrastent avec les fonds pastels, les plans éloignés qui font la part belle aux paysages. Tout est très soigné et très joli.
C’était d’ailleurs déjà le cas dans le premier album de l’auteur, “La mystérieuse baleine”. Celui-ci me semble plus aboutit, plus léger et plus drôle. Plus dynamique aussi.
J’attends donc avec impatience les prochains livres de Daniel Frost, un auteur qui me semble prometteur.