Carl et Elsa prennent le large, Jenny Westin Verona, Jesùs Verona, cambourakis
Elsa et ses parents ont invité Carl à la plage. Alors que les adultes gèrent la logistique (gonfler le dauphin, installer serviettes et parasol), le jeu entre les enfants se met tout de suite en place.
Rapidement, l’imaginaire prend le pas sur la réalité, on construit un piège pour capturer un lion des plages, on part en bateau à l’assaut d’une île déserte, on bâtit un vrai château de pirate.
Le jeu devient la réalité des deux enfants.
Et quand, par mégarde, Elsa met un coup de pelle dans l’oeil de Carl, c’est un phoque qui vient le consoler (on reconnait à son cou le collier que porte la mère).
Ce n’est que quand le père tombe dans le piège creusé par les enfants que la réalité s’impose de nouveau. C’est qu’il a l’air de s’être fait mal, le pauvre!
L’album se termine sur le gouter des enfants, alors que le soleil descend doucement dans le ciel.
L’immersion dans le jeu est terminée, jusqu’à la prochaine fois.
Avec ses grandes images pleines pages à fond perdu, on est complètement immergés dans le jeu des enfants. On s’y laisse volontiers entrainer et les jeunes lecteurs s’y reconnaissent pleinement.