Pluie, Anaïs Brunet, Didier jeunesse, 2024, 12€90

L’autrice poursuit sa série d’albums poétiques et délicats autour des grands phénomènes naturels, cette fois elle réussi le tour de force de m’enchanter avec un album sur la pluie.

Je déteste la pluie. Mais la première double page montre de magnifiques lupins en fleurs et il n’en faut pas plus pour me ravir. Comme dans les autres titres, elle met en scène des enfants épanouis et joyeux, qui se passent fort bien de la présence d’adulte, et jouent à l’extérieur. Il s’en dégage un profond sentiment de liberté, surtout quand les gouttes en tombant transforment le potager en gadoue, plaisir sensoriel suprême.

On retrouve comme dans les autres opus le vernis sélectif sur certains éléments de l’image, qui convient particulièrement pour mettre l’eau en valeur. Le texte qui est un véritable poème à hauteur de tout petit. Les pages cartonnées aux bords arrondis. Et en prime plein d’animaux adorables.

Ce sont vraiment des albums qui se sont imposés dans mon travail auprès des bébés, ils sont faciles à utiliser et séduisent autant parents et professionnels que les enfants eux-même.

Au point que j’espère qu’Anaïs Brunet va poursuivre la série (ce qui, a priori n’est pas dans ses projets). Je verrais bien un titre sur la brume. C’est joli aussi la brume, et ça permet d’amusants jeux de cache-cache. Oui, un titre sur la brume, ce serait bien.