Mère nature, Julien Baer, Quim Torres, hélium, 2024, 15€90

Est-ce que vous aussi, à peine rentrés de vacances vous ressentez un profond manque de nature? Si c’est le cas, ne vous désespérez pas, il nous reste toujours la littérature!

Et la littérature enfantine est particulièrement propice à nous ramener en vacances le temps d’une lecture, puisque l’image porte l’histoire tout autant que le texte.

Dans mère nature nous suivons une petite troupe qui n’a pas besoin de grand chose.
Sans argent, ne faisant pas preuve d’une intelligence particulière ni de force inhabituelle, ils savent comment se divertir. Pour cela ils s’éloignent des hauts immeubles, le plus petit en tête, se glissent sous un grillage et atteignent un endroit où ils peuvent faire des ricochets, grimper aux arbres, cueillir des fleurs ou des fruits, faire des châteaux de sable.

C’est avec beaucoup de plaisir qu’on les suit dans leurs jeux les plus intemporels, faire la planche ou souffler sur un pissenlit.

L’ambiance entre eux semble sereine et amicale. On ne sait pas s’il s’agit d’une fratrie ou d’une bande de potes, peu importe d’ailleurs, mais on voit bien qu’ils passent du bon temps, en toute simplicité.

C’est un album rafraichissant et vraiment réconfortant, on est avec eux, on partage leur détente. Le tout avec très peu de mots mais de grandes illustrations colorées et très immersives.