Le meilleur de tous les papas, Peter Horn, Jessica Meserve, Didier jeunesse, 2024, 13€90

Un peu de tendresse, ça peut pas faire de mal.
Surtout en automne (j’aime pas l’automne, c’est une saison qui créé chez moi un gros besoin de réconfort).
Ici la douceur s’exprime dès la couverture, ce bisou de nez entre papa tortue et son petit respire la complicité.

Le texte est un dialogue entre eux. Seb, le petit, demande à son père ce que savent faire les papas.
Mais tous sont différents et ont leurs propres aptitudes.

Au gré d’une promenade dans le jardin, ils observent ensemble, dans un jeu de devinette, les dyades père/enfant.
“Un papa ça peut gazouiller, et dire à ses petits qu’il est temps d’apprendre à voler”

“Ce papa là, quand ses petits savent marcher, il leur montre comment sautiller et faire des bonds. Qui c’est?”

Ça fourmille dans ce jardin, et les familles sont souvent nombreuses. Une ribambelle de chauves-souris, une nuée de lucioles et une chorale de grenouilles côtoient lapins, ou mille-pattes.

Des images pleines pages pour les plans d’ensemble ou des petites vignettes pour faire un focus sur une des familles nous montre des animaux souriants, aux bouilles expressives.

L’air de rien, on se dirige vers la fin de journée, papa tortue et son petit Seb vont s’installer pour dormir dans une sérénité totale. Car sans surprise aux yeux de son petit, le meilleur de tous les papas, c’est bien celui-là !