
Mimi le sumo, Naoko Machida, le cosmographe, 2025, 16€50
Un nouvel album de Naoko Machika, l’illustratrice qui n’a pas son pareil pour peindre des chats super réalistes (dont celui-là).
Mimi le sumo n’est pas le chat le plus kawaï de la littérature enfantine, mais il est parmi les plus impressionnants.
Comme son nom ne l’indique pas, il est boulanger. Mais il se rêve sumo et ses gestes du quotidien imitent sans cesse les postures emblématiques de ce sport.
Il plie les genoux comme dans un match, se tape le ventre pour s’encourager, marche sans lever les pieds comme à l’entrainement.
Les lecteurs qui sont fans de sumo reconnaitrons sans peine les positions caractéristiques, pour les autres pas de problème, tout est expliqué rapidement en fin d’album. C’est sympa, ça nous fait voyager et découvrir un pan de la culture japonaise qui n’est pas le plus connu en France. Le terme dosukoï rythme l’album, c’est un cri d’encouragement chanté dans les tournois de sumo.
Mimi le sumo est un chat avec beaucoup de caractère, chez qui on devine une certaine tendresse, malgré ses airs de gros dur. La grande prouesse de cet album est de montrer des postures typiquement félines (il faut le voir patouner la pâte pour mieux la pétrir) et très représentatives des sumos à la fois, sans négliger l’aspect boulanger bien présent aussi.