Si l’hiver arrive, dis lui que je ne suis pas là, Simona Ciraolo, pastel, 2020, 13€
Le petit garçon qui est le narrateur de l’histoire adore l’été.
Ben oui, c’est trop chouette, nager, manger des glaces…
Mais sa sœur le préviens, avec peu être un brin de de sadisme, ha ha, profites en bien parce-que c’est bientôt fini et après arrive l’automne puis l’hiver et ça, c’est horrible.
Adieu maillot de bain, place à la pluie incessante, aux jours qui raccourcissent.
Ça à l’air franchement affreux, au point que l’enfant se dit qsi l’hivers ue ce n’est même pas vrai.
Mais si: les parents confirment. Argh.
Et puis finalement, ça se produit et en réalité ce n’est pas si mal que ça.
Quand sa sœur lui disait que l’hiver on ne décolle pas du canapé il se voyait solitaire, perdu et frigorifié.
Mais quand ça arrive, il est blottit aux côté de ses parents, dans la chaleur d’un plaid, tout souriant.
Sous la pluie on le voit gambader gaîment. Et la neige, quel plaisir !
Il faut en profiter, l’hiver non plus ne durera pas…
Une jolie histoire sur l’alternance des saisons et le fait de grandir.
Il y a beaucoup de pages dans lesquelles l’image porte une partie du récit, elle donne de la nuance au propos ou une touche d’humour.
C’est aussi elle qui met en valeur la relation de la fratrie, faite à la fois de conflits et de complicité, le rôle des parents (peu mentionnés dans le texte) et qui montre que l’enfant a avantageusement troqué la glace pour un chocolat chaud.
Un album sympathique qui montre que chaque saison à ses avantages.