L’œil de Berk, Julien Béziat, Pastel, 2020, 1€50
Nous retrouvons ici Berk, le doudou cradoc et attachant que l’on avait déjà rencontré dans plusieurs histoires.
Comme d’hab, il raconte, via son petit humain, sa mésaventure du moment.
C’est qu’il lui arrive toujours des choses TERRIBLES.
Ces aventures se déroulent toujours dans une pièce qui fait partie du quotidien des enfants (d’abord la chambre à coucher, puis la salle de bain, la salle de classe et dans ce nouvel album la cuisine).
Il y est accompagné d’autres personnages jouets aux personnalités variées et aussi sympathiques que lui. Il y a souvent un malentendu, de la surprise, beaucoup d’humour et de très belles images pleines pages.
On retrouve ici tous les ingrédients qui font le succès de la série.
Berk, comme on s’en doute en voyant la couverture, a perdu son œil. L’avantage d’être un doudou c’est qu’il peut assez bien s’en passer, mais il craint de faire peur aux enfants ce qui serait fâcheux.
Les autres, au contraire, trouvent que c’est marrant de faire peur, et ils s’amusent à se grimer, avec les ustensiles qu’ils ont sous la main, en différents personnages emblématiques d’Halloween.
L’histoire tient la route et on y retrouve tout le talent de Julien Béziat pour l’illustrer: les personnages sont expressifs et très drôles, les cadrages audacieux et variés.
Je regrette juste la fin que je trouve un peu abrupte. Une page de plus, en guise d’épilogue, aurait été bienvenue.
“L’œil de berk” est très apprécié chez Pépita.