Le bondivore géant, Julia Donaldson, Helen Oxenbury, Kaléidoscope, 13€

D’abord, sur la page de titre, il y a Lapin qui bondit. Il se dirige vers son terrier et, ma foi, la prairie à l’air plutôt tranquille et paisible, c’est même le genre de paysage dans le quel on irait volontiers faire une promenade.
Mais de son terrier sort une grosse et impressionnante voix: « C’est moi, le bondivore géant, aussi horrible que méchant »

Voilà le lapin bien penaud qui va chercher Minette à la rescousse. Elle se propose de s’approcher discrètement du terrier et de sauter sur l’intrus.

« C’est moi, le BONDIVORE GEANT et je t’écraserai comme un taon! » V’là la Minette bien moins courageuse, elle se carapate à son tour et va chercher l’aide de l’ours.

Vous l’aurez compris, nous sommes dans une histoire en randonnée où chaque nouvel animal va devoir demander l’aide d’un plus grand.

Si l’histoire en elle-même n’est pas très originale et la chute assez attendue, l’humour est au rendez-vous et l’album fonctionne très bien avec les bambins (qui, eux, n’en ont pas déjà lu plein sur la même structure).

Mais c’est surtout les illustrations d’Helen Oxenbury qui font mouche. Les animaux sont toujours hyper expressifs. Leur assurance première contraste fortement avec leur couardise quand ils se sont frottés au bondivore.

La solidarité dont font preuve les animaux jusqu’au bout de l’histoire (ils sont beaux joueurs même quand ils découvrent avoir été bernés) est joyeuse et plaisante.

Les bambins apprécient cette histoire et la demandent en boucle, jusqu’à la connaitre par cœur.

Un album apprécié aussi par Pépita.