Super bande de potes, Smirti Halls, Steve Small, sarbacane, 2022, 14€90
Ours et Écureuil sont amis pour la vie, cela nous le savons depuis leur première aventure, Super potes.
Bon, certes, Écureuil a montré dans l’opus précédent qu’il avait parfois besoin d’un peu d’air mais au fond il ne peut pas se passer très longtemps de son ami de toujours.
Au point qu’ils se suffisent, leur camaraderie ne laisse pas de place à un tiers.
Dommage pour Poule.
Elle aimerait pourtant tellement faire partie de la bande, jouer à l’unisson avec les deux autres, entonner la même chansonnette!
Elle se fait insistante, c’est un peu le genre à revenir par la fenêtre quand on l’a virée par la porte.
Mais rien à faire, les deux comparses refusent fermement de l’intégrer dans leur groupe, ce n’est qu’en duo qu’ils se produisent.
Poule, forcément, cherche alors compagnie ailleurs, et c’est sans méfiance qu’elle se rend au cœur de la forêt… L’image, devenue brutalement sombre, avertit pourtant le jeune lecteur du danger, mais la protagoniste, trop solitaire sans doute, ne s’aperçoit de rien.
Heureusement, Ours et Écureuil ne sont pas aussi égoïstes qu’on aurait pu le croire jusqu’ici, ils ne vont tout de même pas laisser poulette en danger.
Le texte, entièrement dialogué, se lit sur un rythme vif, les illustrations sont expressives et drôles, et l’histoire est des plus sympathiques.
Peut-être retrouvera-t-on la super bande de potes dans d’autres aventures, les personnages s’y prêtent tout à fait.