Un jour de chance, Céline Claire, Jean-Baptiste Drouot, Milan, 2022, 10€90
Il y a des jours où tout sourit. Il fait beau, maman a offert une glace à Quentin, il a trouvé une pièce par terre, que de bonnes choses.
Au point qu’il offre spontanément sa pièce à un monsieur qui fait la manche et le reste de glace à son chien.
Mais brusquement tout s’assombrit. La pluie se met à tomber dru, pile au moment où Quentin découvre qu’il a perdu son doudou.
Ainsi va la vie des petits, un jour de chance peut rapidement se transformer en un jour de tristesse infinie (la perte d’un doudou n’est pas un sujet de rigolade, tous les parents vous le diront).
Tout le monde se mobilise autour du petit Quentin pour rechercher sa peluche, sa mère évidemment mais aussi le marchand de glace, les passants… Mais pile au moment où le doudou est retrouvé, une pie vient le chiper. Quel malheur!
La solution viendra finalement du monsieur du début, celui à qui Quentin avait offert sa pièce.
La boucle est bouclée, la bonne humeur revenue pour tous, et sans en avoir l’air les auteurs rappellent qu’on a tout à gagner à être généreux avec son prochain.
J’aime bien le trait fin et vif de Jean-Batiste Drouot, que j’ai déjà repéré dans ses albums publiés aux 400 coups. Ils accompagnent parfaitement le texte de Céline Claire qui met en valeur les émotions des mouflets faces aux petites joies et aux grands chagrins de l’enfance.