Les velus, Sandrine Massuger, MeMo, 2021, 16€
Ils en ont des bonnes bouilles, hein? Je crois que ça tient autant à leurs regards qu’à leurs longs poils, en tout cas ils s’attirent la sympathie au premier regard.
Les enfants qui aiment les peluches sont immédiatement attirés par cette couverture.
Moi je leur trouve un certain cousinage avec les Fraggls rock de mon enfance (pour les nostalgiques, je vous mets le lien du générique, c’est pour moi, c’est cadeau.)
Tous différents, aussi farfelus que chevelus, les velus ont l’air affable et l’œil malicieux. Leur comportement est amical et parfois légèrement enfantin.
Nous partageons avec cette petite communauté une année, à partir du solstice d’été, pendant laquelle ils vivent au rythme de la nature. Peu d’activité pour un jour de canicule, mais quand le temps se rafraîchit, c’est l’occasion d’une bonne promenade en forêt… Rapidement interrompue par le début de la saison des pluies.
Il faut alors se construire un abri, qui sera bien utile quand il fera vraiment froid.
Mais l’hiver c’est surtout la saison des batailles de boules de neige, et des glissades sur la glace.
Avec une succession de saynètes qui se déroulent sur une seule planche, et une structure narrative entièrement dialoguée, l’album se rapproche d’une première bande dessinée pour les petits.
La vie, apparemment sans contraintes et toujours assez joyeuse, des petites créatures colorées est pleine de douce fantaisie.
Quelques personnalités commencent à se dessiner au fil des pages et j’avoue qu’en fin d’album je reste un peu sur ma faim. Maintenant que les présentations sont faites, j’ai envie de suivre un peu plus longuement les histoires de chacun.
Peut-être cet album aura-t-il une suite, qui permettrait d’en savoir un peu plus sur les mœurs de ces curieuses et adorables créatures.