La cabane à dodo, Frédéric Stehr, pastelLa cabane à dodo, Frédéric Stehr, pastel, 2020, 9€80

On dirait bien que Frédéric Stehr a décidé de faire toute une série d’albums avec cette petite bande d’oisillons, pour notre plus grand bonheur.

Après « Zim Bam Boum » et « Copains-calins », nous retrouvons donc Oscar, Léon, Gladys et les autres. Au fil des albums, on les connait de mieux en mieux et on rentre dans leur vie quotidienne.

Ils ne sont jamais à court d’idées pour s’amuser, créatifs comme savent l’être les jeunes enfants. Y compris à l’heure de la sieste.

Les voilà profondément endormis, avec ces postures enfantines très bien rendues: pouce dans le bec, corps en travers du matelas, abandonnés au sommeil. On reconnait un dortoir, qui peut être aussi bien celui d’une école maternelle que d’une crèche.

La cabane à dodo, Frédéric Stehr, pastel
Mais Léon ne dort pas. Il a mieux à faire: une cabane à dodo avec le matelas. Et avec l’aide d’un copain, c’est encore mieux. Oscar se joint au jeu, avec son propre matelas pour agrandir la cabane.

Petit à petit, les poussins se réveillent. Sur la page de droite, la cabane se développe, alors que sur la page de gauche les petits endormis sont de moins en moins nombreux.

Outre la douceur et la sensibilité qui se dégage des images, j’aime beaucoup les valeurs qui sont transmises très simplement par cette histoire.

Si on a une cabane trop petite pour abriter tous les amis c’est facile, il faut l’agrandir. Et c’est ensemble qu’on y arrivera le mieux.

Frédéric Stehr pose un regard tendre sur l’enfance et la montre avec beaucoup de justesse. Jusqu’à la quatrième de couverture, qui donne une représentation parfaite des jeux des petits.

La cabane à dodo, Frédéric Stehr, pastel

Un album apprécié aussi par Pépita.