Bintou la casse-cou, Atinuke, Angela Brooksbank, éditions des éléphants, 2020, 14€
Vous vous souvenez de ce bébé facétieux qui grignotait en douce pendant que sa maman faisait le marché? Que l’on retrouvait quelques temps plus tard s’amusant à se cacher? On apprenait alors que Bébé était une fillette. Aujourd’hui, on découvre qu’elle s’appelle Bintou, qu’elle a bien grandit et qu’elle est toujours aussi délurée.
Ce qu’elle adore faire, ce pour quoi elle est douée, ce qui l’amuse le plus, c’est d’attraper les poules. Ça tombe bien, il y en a plein dans son village. Elle a l’habitude de poursuivre les cocottes sous le regard attendri et amusé des villageois, qui reconnaissent volontiers qu’elle est la plus forte à ce jeu.
Mais tout de même, quand elle s’élance sans réfléchir à toutes berzingue, tout le monde l’incite à ralentir. Aïe, trop tard, Bintou la casse-cou a fini par faire une mauvaise chute. La cheville toute gonflée, elle va devoir redoubler de malice pour attraper les poules!
C’est un plaisir de plonger de nouveau dans les images d’Angela Brooksbank, toujours joyeuses, colorées, fourmillants de détails qui sonnent parfaitement juste. Le texte qui va à l’essentiel et rythme agréablement l’histoire.
Bintou est toujours aussi attachante et on ne peut que se prendre de sympathie pour cette fillette intrépide et débordante d’idées et d’énergie.