Allons au parc, Robert Soulière, Loïc Méhée, éditions les 400 coups, 2025, 14€

Voilà un petit album qui a bien l’intention de nous en mettre plein les mirettes !

Ambiance magie étoilée et pages qui se déploient, c’est coloré et ça pétille.

Enfin, ça démarre plutôt calmement, un père, son enfant, un projet : « Et si on allait au parc ? » Sur fond blanc sobre, mais l’imagination s’invite déjà en volutes roses.

On déplie les pages et on les voit en route, chaussés de bottes de 7 lieues.

Le texte est réduit au strict minimum, un dialogue qui invite au jeu : « Allons au parc ! », « Construisons un château », « Attention ! Pirates à bâbord ! » il n’en faut pas plus pour qu’on plonge dans l’histoire.

L’image alterne entre la réalité, qui montre les protagonistes dans des postures assez typiques du jeu au parc et des pages haut en couleur où leur imagination prend le pas. Il faut lutter contre les pirates ou suivre des fourmis géantes. Comme bien souvent les rêves, ces images là se passent de mots.

C’est plein d’énergie, ça donne envie de sortir prendre l’air et c’est assez sympa de montrer une activité du quotidien avec un regard émerveillé. J’aime bien voir un père qui s’éclate au square avec son gamin, ça change (perso quand mes mômes avaient l’âge c’était plutôt un moment que je subissait donc c’est chouette d’en avoir une autre vision).
Et puis il y a un twist à la fin qui ajoute de la saveur à l’ensemble, mais je vous laisse le découvrir vous même.