Si j’avais su, Geneviève Després, 400 coups
L’album met en scène une bande d’animaux sauvages qui tour à tour se repentent de leur choix. Il faut avouer qu’ils se sont mis dans de drôles de situations, mais qu’à t-il bien pu se passer?
Pour le savoir les jeunes lecteurs vont devoir faire des hypothèses et se fier à leur capacité de lecture de l’image.
Quand ils voient par exemple un petit lapin blanc, l’air renfrogné, qui dit “Si j’avais su, je n’aurais pas été aussi mignon” certains peuvent deviner ce qui va suivre.
La page suivante confirme alors leur intuition, on y voit une fillette couverte de boutons câliner l’animal.
L’énigme est parfois plus difficile à percer, et la réponse en image n’est pas toujours compréhensible immédiatement.
Les enfants réfléchissent, s’ils sont plusieurs ils confrontent leurs points de vue et aiment faire marcher leurs méninges.
Les situations sont parfois improbables, souvent loufoques, toujours drôles.
Les bouilles très expressives des personnages sont un petit récit à elles seules, on a beaucoup de tendresse pour ces bestioles, aussi inconséquentes fussent-elles.
Je ne crois pas d’ailleurs que les enfants s’arrêtent beaucoup sur la question centrale de l’album à savoir qu’il est préférable de réfléchir avant d’agir. Ce qui les intéresse c’est plutôt de comprendre ce qui a bien pu se passer. Et de s’amuser des situations!