Marions-les, Éric Sanvoisin, Delphine Jacquot, l’étagère du bas, 15€

Cette histoire, dès le début, c’est n’importe quoi. C’est pas moi qui le dis, c’est le ver de terre, qui, avec sa comparse l’araignée, commentent l’histoire en bas de page.

C’est n’importe quoi déjà parce qu’un lapin, ça porte pas de vêtements. Alors un lapin qui assorti un foulard a pois et un pantalon a rayures, hein.

Celui-là en plus lit Romeo et Juliette. Ça doit être à cause de ses lectures, justement, qu’il rêve de se marier.

C’est aussi l’histoire d’une carotte, particulièrement couarde. Elle a peur de tout, même de son ombre. Alors des lapins, avec ou sans pantalon rayé, je vous en parle même pas.

Dès qu’il la rencontre, le lapin tombe fou amoureux d’elle. Elle, c’est dans les pommes qu’elle tombe, rapport aux quenottes de l’animal qui sont quand même pas mal impressionnantes (pour une carotte trouillarde)

Je vous avais prévenu dès le début que c’était n’importe quoi. Les différentes péripéties qui suivront prennent le même chemin loufoque, absurde et drôle.

Nous rencontrerons un dentiste morse, un renard affamé, un papillon qui fait le nœud.

Avec un verbe enlevé, plein de jeux de mots et des images très colorées, gaies et pleines de détails, cet album offre de nouvelles découvertes à chaque lectures.

On apprécie le caractère atypique et légèrement irrévérencieux de cet album pétillant.