Dalmartien, l’histoire d’un toutou cosmique, Lucy Ruth Cummins, Gallimard jeunesse, 2025, 15€90

Les visiteurs viennent de loin, dans une soucoupe volante. Ils ressemblent à des dalmatiens qui se tiendraient sur deux pattes, mais, dans la tradition des extra-terrestres figurés comme des petits hommes verts, eux ont des tâches vertes fluo.

Ils sont à pour prélever des échantillons mais ils sont interrompus par l’arrivée inopinée de Nathan, alors ils partent précipitamment, laissant l’un des leurs derrière eux.

Il n’y a aucune hostilité entre lui et l’humain quand ils se font face pour la première fois. Très naturellement, Nathan propose à l’intrus de rentrer chez lui. Dès lors, il ne sera plus nommé le visiteur mais, l’invité.

Dans une narration portée essentiellement par l’image, on voit Nathan et l’invité faire connaissance. Au fil de la journée, ils apprennent à se connaitre, il faut dépasser ses à priori et aller au delà des apparences. Car non, l’invité ne souhaite pas dormir par terre, ni manger de la pâtée ou courir après une balle. Encore moins faire ses besoins dans la rue devant tout le monde !

Quelques petits accordages sont nécessaires pour que Nathan et le dalmartien se lient d’amitié, mais ils finissent par trouver exactement la place qui leur convient, dans la maison comme dans leur relation.

Mine de rien cet album montre bien ce que c’est que d’aller à la rencontre de l’autre et de l’accueillir tel qu’il est, sans plaquer sur lui d’idée préconçue.

Une jolie vision de l’amitié, par delà les apparences.