Akiko la rêveuse A. Guilloppé, Picquier jeunesse
Akiko raconte aux hirondelles qu’elle a rêvé de sa grand-mère. Et aussitôt, elle se met en route vers le lac, lieux de la rencontre onirique avec son aïeule.
Elle traverse la ville, la rivière et la forêt et y rencontre ses amis, l’écureuil, les oiseaux, le renard. Si la symbolique des lieux, des animaux rencontrés n’échappe pas à l’adulte qui lit le livre, l’enfant qui l’écoute, lui, se laisse juste emporter par la douceur de l’histoire.
Une histoire extrêmement paisible, douce, magnifiquement servie par les illustrations qui mêlent le rouge du tissu japonais, le vert de la végétation et le trait noir de l’ancre de Chine.
Une histoire qui semble emprunte du souffle de la vie, et qui parle pourtant du deuil.
On retrouve le personnage d’Akiko dans une série de livres, tous sont réussis et tous font ma joie quand j’ai l’occasion de les lire. Et à chaque fois que j’en lis un à ma mouflette, il provoque en elle de multiples interrogations, de la curiosité, des réflexions étonnantes.