Mon grand-père, Anthony Browne, kaléidoscope, 2024, 13€50

Anthony Browne poursuit son exploration des liens familiaux, amorcée en 2000 avec l’album Mon papa.

Cette fois il ne s’agit pas d’un seul grand-père vu à travers les yeux de son petit fils, l’album, au contraire, met la diversité à l’honneur.

C’est ainsi une dizaine de portraits montrant des grands-pères des quatre coins du monde ayant chacun son style qui sont offerts aux yeux des jeunes enfants.

il y a celui qui a l’air très jeune et celui qui possède un chat, le très câlin et le très souriant, celui qui raconte des histoires et celui qui aime les voitures.

On les voit sur la page de droite alors qu’en vis-à-vis l’enfant qui le présente est montré en pied. On peut s’amuser à chercher des points communs, la posture souvent.

Si l’œil est d’abord attiré par les visages des protagonistes, chaque image est riche de détails, sur les vêtements ou à l’arrière plan. On se plait à les explorer au fil des relectures.

En fin d’album, plusieurs portraits de grands-pères, dont certains semblent s’être échappés de peintures célèbres (une des spécialités de l’auteur).
Parmi eux, le papa du premier album de la série, reconnaissable à son visage jovial mais aussi à son emblématique robe de chambre. Il a désormais les cheveux grisonnants, le voilà grand-père à présent, la succession des générations est en marche.